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"L’anti-synergie : quand un partenariat devient un frein"

Quand le mot "partenaire" devient creux : penser l’anti-synergie

Il y a quelques mois, j’ai cru à un alignement. Un projet commun, un budget significatif, une belle opportunité de visibilité partagée. Tout semblait réuni pour créer ce qu’on appelle une synergie. Ce mot qu’on utilise partout, comme une promesse de collaboration gagnant-gagnant.

Et pourtant, il n’y a pas eu de synergie. Il y a eu son contraire. Ce que je nomme aujourd’hui l’anti-synergie.


L’anti-synergie, c’est quand un partenariat devient un frein.

Pas frontalement, pas violemment. Juste assez pour que le doute s’installe. Que les projets glissent entre les doigts. Que les promesses ne soient pas tenues, ou se transforment en « malentendus ». Que les idées avancent à une jambe.

Ce n’est pas qu’un partenaire vous dit non. C’est qu’il vous dit oui… pour ne rien faire derrière.Et parfois même, pour empêcher que ça bouge.


Pourquoi ça arrive ?

Parce que certains n’ont pas intérêt à faire avancer ce que vous portez. Parce qu’ils veulent garder le contrôle. Ou parce qu’ils perçoivent votre énergie comme une menace plutôt qu’un levier. Parfois, c’est de l’égo. Parfois, c’est une incompétence bien déguisée.Mais toujours, c’est une perte de temps et d’énergie pour ceux qui veulent construire.


Alors on fait quoi ?


1. On documente.

Pas par vengeance. Mais pour ne pas douter de soi. Pour se souvenir. Garder une trace de ce qui a été dit, proposé, promis.La mémoire du flou arrange souvent ceux qui freinent.

2. On ne rentre pas dans le jeu.

Confronter un partenaire toxique frontalement, c’est risquer de gaspiller encore plus d’énergie. Mieux vaut parfois rester en retrait… tout en avançant ailleurs.

3. On crée des micro-synergies à côté.

Le monde ne tourne pas autour d’un seul partenariat. Il y a toujours d’autres gens prêts à avancer. À co-créer. À faire.

4. On se recentre.

L’anti-synergie n’est pas une fatalité. C’est juste un signal. Celui qu’il est temps de redéfinir ses priorités, ses relais, son entourage professionnel.


Ce que j’en retiens aujourd’hui ?

C’est qu’un partenariat, ce n’est pas un logo sur un PowerPoint. Ce n’est pas une promesse dite trop vite. C’est une posture.Et certains, malgré leur titre ou leur fonction, ne sont pas faits pour travailler en partenariat.

Ça ne veut pas dire qu’on arrête de croire en l’intelligence collective. Ça veut juste dire qu’on choisit mieux nos batailles.

Et qu’au fond, ceux qui veulent construire avancent toujours.Avec ou sans ceux qui leur avaient dit “oui”.

 
 
 

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