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Se relever après un échec quand on entreprend dans un écosystème complexe


Dans notre métier, les échecs ne viennent jamais seuls.Il y a les appels d’offres où tu donnes tout, où tu joues le jeu à fond, où tu arrives avec une vision, une proposition carrée, du fond, du sens… et malgré tout, ça passe à côté. Pas parce que ton projet n’est pas pertinent, mais parce que les dynamiques internes, les arbitrages, les préférences cachées ou les alliances déjà en place orientent parfois la décision ailleurs. C’est la réalité du terrain.

Il y a aussi les partenaires avec lesquels tu dois composer : ceux qui soutiennent, ceux qui hésitent, ceux qui veulent t’imposer leurs conditions… et ceux qui pensent que tu vas te plier parce que tu as besoin d’eux. Parfois, il faut rappeler calmement que la dépendance n’est jamais dans un seul sens. Et qu'un entrepreneur qui a un plan B… n’a jamais vraiment de problème.

Et puis soyons honnêtes : il y a les jaloux, les anxieux, ceux que ton ascension dérange, ceux qui murmurent dès que tu tournes le dos, qui rêvent de ton idée mais sans ton travail.Ceux-là ne te battent jamais frontalement. Ils espèrent juste que tu te plantes.Et quand tu trébuches… ils applaudissent en silence.


Mais voilà le twist : l’échec ne les conforte jamais longtemps.Parce que pendant qu’ils commentent, toi tu rebondis.Tu ajustes ton plan, tu sécurises tes process, tu blindes ton juridique, tu changes de partenaire s’il le faut, tu vas chercher ailleurs ce qu’on t’a refusé ici.

Il y a aussi ces moments où une entreprise avec laquelle tu travailles — ou crois travailler — commence à te mettre la pression, joue sur l’urgence, tente de te faire signer dans le brouillard. Là encore, tu apprends une règle simple :dans un rapport de force flou, celui qui reste calme gagne.


Au final, se relever après un échec dans ce contexte, ce n’est pas juste retrouver confiance.C’est reprendre le pouvoir.

Le pouvoir sur tes choix.Le pouvoir sur tes partenaires.Le pouvoir sur ton développement.Le pouvoir sur ta vision.


L’important, ce n’est pas ce que tu perds.C’est ce que tu décides de construire après.

Et c’est souvent après un non, un mur, une déception — ou une jolie collection de comportements toxiques — que tu réalignes ton ambition et que tu montes d’un cran.

Parce qu’un entrepreneur ne vit pas dans la validation des autres.Il vit dans l’avancée.

Et ceux qui te jalousent aujourd’hui…seront ceux qui expliqueront demain qu’ils “t’ont toujours soutenu”.

 
 
 

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